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L’écologie relationnelle en pratiques ?

 

Si vous me racontez votre expérience du monde, vous me parlerez de votre voisin qui…, de cette plante en pot que…, de votre colère quand... À chaque instant, je pourrai observer votre corps réagir. À ce que vous dites, bien sûr, mais aussi au rayon de soleil qui tombe sur votre bras, à la sensation d’inconfort quand vos chaussures vous serrent… Il en est de même pour moi. Même si nous n’en avons pas conscience, les réponses instinctuelles de l’animal qu’est chacun de nous à son environnement agissent sur nos comportements et nos pensées. Et si nous observions d’un peu plus près par quoi et comment nous sommes animés ? Tout cela influe sur le terreau de notre élan de vie. 

L’état de ce terreau et la façon dont il se renouvelle nous échappe en très grande partie. Cest lair que nous respirons comme notre façon de le respirer. Tout comme nos convictions ou notre état intérieur du moment et ce que nous cherchons à en faire. Tout comme les flux d’informations qui circulent entre l’extérieur et l’intérieur de nous, qui se réorganisent en nous et nous font agir. Tout cela fait évoluer notre point de vue sur le monde et nous y prendre autrement. Avons-nous une prise sur ces processus ? Oui.
 
À chaque instant, cherchons à cultiver, en conscience, les équilibres de ce terreau soutenant nos élans de vie, c’est choisir de se "jardiner soi-même", c’est à dire se détendre aussi profondément que possible et sortir des réflexes installés. Nous retrouvons alors peu à peu les processus naturels du vivant en nous. Les potentiels qui nous habitent peuvent ainsi tranquillement germer et se redéployer.

 

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