L’écologie relationnelle en pratiques ?
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Pendant que vous me racontez votre expérience du monde, votre corps exprime au-delà des mots, comment vous vous sentez vivant. Quand vous me parlez de ce voisin qui occupe votre esprit, votre corps évoque vos chaussures qui vous serrent un peu trop et le rayon de soleil qui se pose, juste là, maintenant, sur votre main... |
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Des myriades d’informations agissent sur nous à notre insu, et le terreau de nous-même, notre ‘’auto-soutien’’ en est remanié en permanence. L’écologie relationnelle s’attache à l’entretien de cet auto-soutien, de ce vivant en nous.La qualité de l’air que nous respirons agit sur notre auto-soutien. De même que notre façon de respirer. De même que notre façon de prendre appui sur le sol… En prêtant attention à notre auto-soutien, nous pouvons tranquillement aggrader (le contraire de dégrader) notre manière de nous y prendre dans l’existence. |
| Être attentif(ve) à notre auto-soutien, c’est alors travailler à l’entretien du vivant en soi. C’est cultiver, en conscience nos équilibres intérieurs, opter pour se ‘’ jardiner soi-même’’ en se dégageant des réflexes déjà installés et en cherchant la sobriété dans nos dynamiques. Les potentiels qui nous habitent peuvent ainsi tranquillement germer et se déployer. |  |
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